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Nos trépidations sportives
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3 septembre 2008

Une semaine post-marathon au feeling, à s’écouter

Tomates_grappeUne semaine post-marathon au feeling, à s’écouter : voilà les lendemains plutôt inhabituels dans notre quotidien. L’effort fourni pour boucler la course de dimanche a été tel que durant deux jours je n’ai plus reconnu mes jambes. Le mélange de courbatures, de tensions musculaires, de raideurs, a bien failli faire échouer l’activité de récupération. Mardi, je sens le besoin de faire « rouler » les jambes afin d’évacuer les quelconques toxines accumulées. Je choisis donc l’heure du dîner pour enfourcher mon vélo et partir pour une petite ballade de santé. Malgré les raideurs, je sens le bien fou que peut m’apporter l’exercice. Je récidive mercredi et déjà tout est plus facile.

Daniel choisit la course pour retrouver son énergie. Et puis, dès jeudi soir on s’offre une belle sortie sur les aboiteaux, plutôt dynamique compte tenu notre état. Nous lui ajoutons le parcours montagneux parce qu’en fin de semaine, c’est le XC de la Vallée.

XC de la Vallée

Lorsque nous avions été informés de cette course organisée dans la série Vert le Raid, nous n’avions pas hésité. UImageGalleryHandlerne course trail en pleine nature dans la région de Portneuf : une Vallée magnifique offrant une rivière sinueuse, de nombreuses montages et falaises, ainsi qu’une chute majestueuse… Imaginez-vous courir sur le sentier considéré comme le coeur du réseau pédestre. Le concept offert est à la carte : un 21km de jour, un 10km de nuit ou un combiné des deux. Très enthousiastes, nous nous étions inscrits immédiatement pour le combiné. Sauf que … je n’avais pas pris l’agenda dans son ensemble : le 30 août, il n’y avait rien de prévu … mais ce n’était qu’une semaine après le marathon. J’ai donc attendu la dernière minute pour annuler mon départ du semi. J’étais par contre bien décidée à prendre part au 10km de nuit. Daniel, lui, voulait prendre sa revanche sur l'Ultimate XC de Val-Morin et essayer la formule du combiné.

Samedi matin, déjà la météo est très changeante. Évidemment, nous sommes dans une vallée et la brume est plutôt dense. Daniel prend le départ du semi. Il arrivera 2h51min plus tard. Même s’il a été malade sur les premiers 10km, il aura su gérer sa course en fonction du combiné.

Samedi, 20h00. Dure de trouver la motivation alors que le jour tombe … Nous avons relaxé toute l’après-midi et ressortir les chaussures de course ne nous motive pas trop … Finalement, une demi-heure avant le départ, nous décidons de nous activer et de nous mettre fin prêt pour prendre le départ. Seulement 3 coureurs du 21km prendront part à l’étape de nuit, dont Daniel.ImageGalleryHandlerCAJU388R

20h30, le départ est donné dans la noirceur. Autant de frontales que de coureurs s’élancent sur le sentier. Très vite nous rentrons dans le bois. Les sensations sont inhabituelles et toute l’attention est portée sur le sol. Le parcours consiste en 4 boucles de 2,5km dans un sentier balisé. Le premier tour fait plutôt office de repérage où des petits groupes de 2 à 3 coureurs se forment. Puis, dès le deuxième tour, le rythme est donné. Alors que la coureuse en avant de moi creuse petit à petit l’écart, je prends de l’assurance et distance à mon tour la coureuse qui me suit. Difficile de se rendre vraiment compte du dénivelé, mais les petites cotes et le faux plat montant nous mènent en haut de la montagne. La descente est très technique et nous fait aboutir dans les champs. Très agréables, les passages dans les prés sont rafraîchissants alors qu’il fait chaud dans le bois.

Je cours la majeure partie du circuit toute seule et je n’ai même pas peur dans le noir! Daniel aura tenu la tête de la course avec le premier coureur du 21km. Une deuxième position pour lui, avec un temps de 1h07 et une troisième position chez les filles pour moi, en 1h20. 

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Commentaires
E
Oui, Kecily ... je sais le plus difficile est de gérer l'euphorie. C'est pourquoi j'ai revu mon agenda ... Et je suis plus à l'écoute maintenant, je suis capable de lever le pied au moindre mauvais signe.
K
Une course une semaine seulement après un marathon ! Est-ce bien raisonnable ???<br /> <br /> Sans vouloir casser l'ambiance, je pense bon de te rappeler que l'année dernière, dans l'euphorie de ton marahton tu t'es blessée et tu as eu beaucoup de mal à revenir. <br /> <br /> Alors, amuse-toi mais sois prudente. Dans les 4 semaines qui suivent un marahton on est très fragile, même si on se sent en pleine forme (c'est un des contre-exemple où il ne faut pas écouter son coprs !!)<br /> <br /> Faire du sport et courir, oui. Mais avec vigilence ^_^
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