Mont Albert - 20 septembre 2008

Cette année point de couleurs éclatantes, point de paysages en feu, mais toujours un splendide soleil d’automne et surtout des amis!

Pour la 4ème année consécutive, nous avions organisé notre sortie au mont Albert, dans le parc national de la Gaspésie. Cette randonnée est devenue notre petite virée automnale incontournable, comme pour clore l’été et profiter des dernières belles journées avant le long hiver.

Pour cette édition, nous avions convié nos amis Carole, Richard et Charly. Nos récits et notre détermination à vouloir leur faire découvrir cet autre monde des montagnes les avaient enfin convaincus.

Le mont Albert se situe dans le parc national de la Gaspésie dans lequel 25 sommets culminent à plus de 1000 mètres. Notre ascension allait nous emmener à plus 1100m d’altitude avec près de 870m de dénivelé.

Dans ce paysage montagneux, c’est une randonnée tout en contrastes qui nous attend : cédrière, rivière, paysages de forêt, chutes d’eau, surprenant plateau au sommet avec sa flore et sa faune de toundra, le pierrier de serpentine (pierre rouge-ocre),… Il ne nous manquait plus que les caribous habituellement présents au sommet. En ce début d’automne, c’est pour eux la période de reproduction qui débute. C’est d’ailleurs pour cette raison que l’accès au mont est fermé à la fin septembre, et ce, jusqu’au printemps prochain.

Au départ du centre d’interprétation, trois choix s’offrent aux randonneurs :

- le sentier aller-retour (11 km) environ cinq heures de marche;

- la boucle avec le même sentier que l’aller, mais la descente se fait sur l’autre versant en faisant consciencieusement le tour du mont Albert. Un circuit de 17,5 km, soit environ six à huit heures de marche et beaucoup de roches;

- la boucle en sens inverse, avec d’abord le tour du mont puis son ascension.

Cette année nous avions choisi la dernière option qui selon nous découragerait moins nos amis. Habituellement, nous faisons l’ascension abrupte puis redescendons par le tour du mont à la course. C’est un excellent exercice d’agilité puisqu’il faut gambader à travers les roches et les racines, mais c’est aussi un terrible travail musculaire!

Sans rentrer dans les détails de toute la randonnée, la première idée du choix du parcours était la bonne. Le départ tranquille le long de la rivière Sainte-Anne et la faible dénivellation sur le premier tiers du sentier permettent de s’échauffer tranquillement. La réelle difficulté est l’ascension finale dans le pierrier de serpentine. Il y a beaucoup de roches et il faut faire très attention aux éboulis. Les jambes sont aussi un peu plus lourdes … Comme on s’y attendait et comme c’est toujours le cas, il vente au sommet et les températures chutent rapidement. Les informations affichées au refuge nous le confirment : vent de 70km/h et une température moyenne de 4°C.

Nous prenons donc le temps de nous changer, de nous ravitailler et très motivés nous redescendrons vers l’arrivée. Ce nouveau parcours sera finalement conclu en 6h30.