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Nos trépidations sportives
Nos trépidations sportives
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5 janvier 2009

Même si sur le calendrier notre saison de

DSCN2381Même si sur le calendrier notre saison de triathlons hivernaux a débuté, nous n'avons pas pu encore en profiter.

Certes, il neige, mais en trop faible quantité. Les températures sont bien différentes de l'année passée et nous ne profitons pas autant de notre environnement. La photo prise de la montagne en arrière de chez nous offre un beau paysage hivernal, mais les pistes de ski ne sont pas praticables. Les quelques jours de vents violents et de pluies verglaçantes n'ont rien arrangé.

C'est donc par dépit que nos triathlons se transforment en duathlons.

La semaine dernière, tout de même bien déterminés à enchaîner vélo, course en raquettes et course à pied, nous nous préparons pour suivre le parcours "Mississipi-Caburon" inauguré l'année dernière.

L'objectif de cet entraînement est une préparation pour le pentathlon des neiges qui approche à grands pas (fin février). Donc même si cet entraînement en est un en solo, je préfère courir avec Daniel. Je ne sais pas en quel état est la montagne du Caburon et je préfère être prévoyante en cas de chute. Il est fort à parier que les raquettes ne seront pas nécessaires. Malgré cette prévision, nous nous équipons pour et c'est avec une avance que je pars en vélo, sac au dos sur lequel sont accrochées mes raquettes. Il fait -11°C et il vente. Cela ne me dérange pas lors de l'ascension de la côte de la Station mais le trajet sur le rang Mississipi est plutôt acrobatique : il faut éviter les plaques de verglas tout en affrontant les bourrasques de vent. Alors que j'arrive au premier point de transition, je n'épargne pas la grosse étendue de glace et dérape. Plus de peur que de mal, je vérifie mes articulations et, par assurance, je termine à côté du vélo en trottinant.
Je suis étonnée de ne pas voir Daniel derrière moi et commence à m'inquiéter. J'attends quelques minutes en trottinant et heureusement je ne me refroidis pas. Je le vois arriver en trottinant lui aussi à côté de son vélo. Deux chutes ont eu raison de son équilibre ...

Après confirmation du terrain, nous laissons nos vélos, mais aussi nos sacs et les raquettes. La neige est bien trop gelée pour les raquettes. La première partie est raide. J'ai mal aux jambes. Puis tout se place, le souffle, le rythme et avec beaucoup de précautions pour ne pas glisser nous parvenons à traverser la montagne. Arrivés au village, le doute s'installe lorsqu'on constate que le vent n'a pas faibli et que la nuit tombe vite. Tout en courant sur le rang Mississipi pour rejoindre nos vélos, nous décidons de ne pas faire le tour complet et de profiter du vent de dos pour rentrer.

Faible espoir que d'avoir le vent dans le dos ... il fait vraiment noir et nous n'avons pas de lumières. Il est difficile de rouler pour éviter les plaques de glace. Ayant le parcours de l'aller en mémoire, nous débarquons par deux fois de nos vélos pour éviter les plaques de glace traîtresses. Très long trajet jusqu'au chemin asphalté où, par mémoire encore nous nous souvenons qu'en roulant au milieu, nous évitons la majeure partie du verglas. Je ne suis pas très rassurée lorsque je croise des voitures et j'entends presque les chauffeurs sidérés en constatant que deux cyclistes se retrouvent sur la route en pleine nuit sans lumière et sans identifications ... Je sais, je serai la première à dénoncer une pareille inconscience.

Il nous aura fallu près de 2 heures 40 pour boucler le parcours, sensiblement le même temps que nos précédentes expériences, dans des conditions encore bien différentes.

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Commentaires
E
Ouais ... on n'a pas été très malins sur ce coups là ... Mais c'est toujours impressionnant de voir la nuit s'instaler aussi vite.
K
Quel démarrage en fanfare de l'année ! Vous avez l'air d'avoir la forme, ça faitplaisir. faites attention quand même. La prochaine fois, partez avec une frontale, on ne sait jamais -_^
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