Première de l’année, première de l’hiver : la

Première de l’année, première de l’hiver : la sortie de ski de fond.

Contre toute appréhension, elle a été magnifique.

On se souviendra que ce n’est vraiment pas notre discipline préférée … L’absence de technique se traduit par un manque de motivation, qui peut aller jusqu’au manque de plaisir. Et pourtant, il faut que l’on acquière une certaine expérience pour le Pentathlon des Neiges. L’évènement est dans un peu moins de deux mois et nous n’avons pas encore eu l’occasion de chausser nos skis. Comme je le dis, d’abord par manque de motivation, mais pour ne pas porter tout le blâme, je dirai que la météo ne nous a pas donné beaucoup de chance.

Donc, avec les belles chutes de neige de la semaine passée, c’était tout planifié pour samedi.

En discutant avec des amis on apprend que pour cette journée ou plutôt cette soirée, le club de ski organise une sortie au clair de lune. Eh oui, c’est la pleine lune dimanche soir, mais elle sera déjà bien pleine samedi.

Sans pour autant ambitionner sur le party (la soirée clair de lune débute toujours par un souper traditionnel, cette fois-ci au menu : le cipaille …) , on décide de se rendre au sentier, mais assez tard dans l’après-midi pour pouvoir bénéficier du fameux levé de lune.

La météo est fraîche et alors que nous nous préparons, plusieurs skieurs reviennent de leur sortie le visage givré …

Je décide donc de partir prévoyante et empile les vêtements tel un oignon. Rien à voir avec la course à pied. Je sais que je vais avoir froid aux mains. J’emprunte les super mitaines de Daniel et garde mon pantalon sur mon collant. Je rajoute aussi mon blouson sans manche. Pas de quoi faire des prouesses athlétiques avec un équipement de même, mais le but de cette sortie est de me refaire une idée sur le ski de fond et surtout apprécier la belle soirée.

Lorsque nous partons, les températures commencent à chuter, mais je garde un bon rythme. La spécificité du circuit se traduit par une boucle toute en montée sur la première partie et un retour descendant. Je me donne pour objectif le deuxième chalet, situé à environ 7,3 kilomètres. Finalement, je poursuis jusqu’au kilomètre 8, puis fais demi-tour. Le sentier est totalement dépaysant. Sur le retour, la brunante est un peu désorientante, mais je parviens à garder mes skis dans les marques. La lune joue à cache à cache et les ombres avec les arbres offrent un décor mystique. Au terme de 2h15 de randonnée non-stop, je rejoins le chalet de départ. J’attends Daniel dans la bonne humeur des fondeurs venus pour la soirée.