La course du grand Lévis, Lévis - Vendredi 3 juillet 2009

Ce 10km en soirée ne me disait pas grand-chose. Avec un départ à 19h15, j’avais automatiquement rayé l’idée de participer à cette course et j’avais même commencé à me conditionner pour le triathlon sprint qui avait lieu le lendemain.

M’entraîner après 17h00 me demande déjà beaucoup d’effort, alors une course à 19h00 … aucune chance de performance.

Et puis, l’intérêt des courses sur 10km grandissant, la possibilité de courir avec une partenaire et surtout d’appréhender un circuit plus ou moins plat, je me suis convaincue. Daniel qui devait être parti cette fin de semaine là, s’est finalement aussi décidé d’y participer.

Je me suis donc inscrite en avance faisant fi de toutes les mauvaises prévisions météorologiques et c’est comme ça que nous nous sommes retrouvés avec Michel au départ de ce 10km inscrit au circuit régional.

Après un réchauffement que j’ai voulu plus long et quelques exercices nous voilà tous les trois sur la ligne de départ. Nathalie qui m’avait au début motivée à prendre le départ n’a finalement pas pu venir. Je devais donc gérer toute seule cette course, mais cela ne me dérangeait pas. J'avais inscrit mes temps sur mon avant-bras pour un 46'30" très ambitieux ...!

La course s'est déroulée sous un temps incertain: une petite pluie et le vent qui a finalement baissé en intensité.

Lorsque nous sommes partis, j'ai essayé de ne pas démarrer trop vite et de garder mon rythme. C’était mon plan de match et la première fois que je le tentais. Toutes mes précédentes courses, Daniel me disait de partir assez rapidement et de maintenir. Théoriquement, avec mon endurance, j’aurais été capable de tenir. Mais l’expérience m’a toujours montrée le contraire et à partir du 5^ème kilomètre je perdais de l’énergie.

À Lévis, avant de passer le 1er kilomètre j'étais déjà avec un monsieur de La Foulée et instinctivement nous nous sommes calés sur le même rythme. Juste avant d’arriver au 1^er kilomètre, il s'est fait encourager sous le nom de Napoléon et je me suis tout de suite souvenue de son nom! Il s’agissait du petit monsieur qui m’avait doublé au 6^ème kilomètre à L’Islet et après qui je m’étais « accrochée » alors que Nathalie avait mis les feutres! À partir de ce moment, j'ai décidé de courir avec lui. Ça m’a aidé et tout a bien été jusqu'au 6^ème kilomètre, puis j'ai commencé à perdre des secondes ... mais j'étais encore avec Napoléon, alors je lui faisais confiance.

Comme le parcours était deux boucles de 5 kilomètres, je croisais Daniel et Michel, mais chacun était dans sa bulle.

Puis la fatigue et la lassitude sont apparues. Et au 8^ème kilomètre, il a commencé à me distancer. Je me suis accrochée, mais le mal de ventre s’est réveillé et a été plus intense. Je me suis un peu découragée. Le parcours était deux boucles de 5km et je me suis motivée pour me dire que je donnerai tout dans le dernier kilomètre, même s'il était plus ou moins plat, je l'ai visualisé descendant. Mais je l'ai trouvé long! Et puis contrairement à L'Islet je n'avais vraiment plus de jus pour la fin.

Même Daniel et Michel qui sont venus à ma rencontre dans le dernier 300m n’ont pas réussi à me donner l’énergie nécessaire. D’autant plus que l’arrivée se faisait dans un pré bien arrosé, on s’enlisait et j’ai bien cru arrêter avant la ligne d’arrivée.

Je finis en 47'56". Très déçue même si je peux enlever une 30aine de secondes parce que j'étais au milieu de la foule pour le départ.

Je sais encore une fois que c'est passé la moitié du parcours environ que je lâche ... Démotivée et lassée ...

Daniel a fini en 37'58", content de lui. Michel aussi était satisfait.

Triathlon de récupération

Dimanche alors que la température était plus agréable, Daniel et moi avons décidé de partir pour « un triathlon tout à l’envers ». Nous sommes partis vers Notre-Dame-du-Portage en vélo, jusqu’à la piscine. Un bon 16km avec le vent de dos. Puis les nuages sont revenus et il n’y avait pas foule à la piscine. Nous avons pu faire 750m de natation. Après une transition bien pépère pour moi, nous sommes partis à la course pour une trentaine de minutes. Je ne sais pas la distance réelle parcourue, mais j’ai eu de bonnes sensations. En état second sur les 10 premières minutes, j’ai vraiment aimé courir après avoir nagé. Il pleuvait, mais il ne faisait pas froid. Puis nous avons repris nos vélos et le retour s’est fait sous la pluie. J’étais un peu craintive, j’avais peur de glisser. Par chance, le vent avait tourné et nous avions à nouveau le vent dans le dos. Ça a été un challenge vraiment agréable. Nous nous sommes promis de recommencer au plus vite!