On est sorti du bois
Yourte
Nous avons passé deux jours dans le magnifique parc du Bic où nous avons testé l’hébergement en yourte. Un hébergement qui reste tout de même luxueux, puisqu’à part le manque d’eau courante, tout y est fourni et pensé pour un séjour en totale autonomie.
Les yourtes pourraient être comparées à « un chalet québécois », en pleine saison hivernale : c'est-à-dire pas d’eau courante, pas d’électricité, mais du bois à profusion pour le chauffage. Là s’arrête la comparaison, parce que point de vaisselle dépareillée, point de divan défoncé, point de tableaux quétaines. L’aménagement est rudimentaire, mais la cuisine est très bien équipée !
Situées dans plusieurs parcs du réseau SÉPAQ, les yourtes proposent un hébergement de camping très confortable.
Celles du parc du BIC sont situées en bordure du fleuve, certaines à l’intérieur de baies. Nous étions dans la plus éloignée. Impossible (et interdit) d’accéder là en auto. Seuls les agents de la SEPAQ avec leur motoneige veillent au bien-être des occupants (fourniture de l’eau potable, du bois de chauffage, etc.).
Arrivés un vendredi soir pour la fin de semaine, nous débarquons nos bagages à l’entrée du parc. Au poste d’accueil, après l’enregistrement, l’agent nous fournit un traîneau pour transporter nos affaires. C’est à partir de ce moment que l’aventure débute puisque la yourte se situe à environ un kilomètre.
À la frontale, nous suivons le sentier. Le ciel est plein d’étoiles, le silence règne, seuls le son des traîneaux qui glissent et celui de nos pas nous accompagne.
Arrivés à notre campement, nous sommes agréablement surpris par le chic de la yourte : plancher de bois, meubles en teck, puit de lumière, et tous les petits détails qui nous assurent un réel confort. Nous nous activons pour allumer le poêle, déballer nos affaires, ranger nos vivres pour enfin profiter.
Photo SEPAQ
La nuit est calme. Le sommeil est lourd. Grâce au confort du foyer de bois, la yourte restera chaude.
Le matin est totalement dépaysant. Nous découvrons enfin notre environnement alors que nous étions arrivés de nuit. Nous sommes dans la forêt, mais le fleuve est là, tout proche, caché sous les blocs de glace. Les petits écureuils traversent d’arbre en arbre et les rayons d’un soleil hivernal se font timides à travers les conifères.
Activités
Le parc du Bic ne manque pas d’activités : circuits de raquettes, de ski de randonnée, observations, etc.
Nous choisissons de profiter du centre de ski Mouski à quelques kilomètres pour aller pratiquer en ski de fond. Comme je l’avais écrit l’année dernière, il s’agit du seul centre de ski où Daniel peut pratiquer le style patin. Les pistes classiques sont d’un certain niveau que je redécouvre…
L’entraînement complété, nous avons juste hâte de retrouver notre campement.
Après une douche (disponible à l’accueil) nous reprenons notre chemin dans le bois. Quelques morceaux de bois d’allumage suffiront à réchauffer notre yourte et nous profitons pour une deuxième soirée de la paisible ambiance.
Photo SEPAQ