Super Défi des escaliers, Québec - Dimanche 27 juin 2011

27 juin 2011

Super Défi des escaliers, Québec - Dimanche 27 juin 2011

En fin de semaine se tenait la troisième course de la série Courir à Québec avec toujours autant de fun : le super Défi des escaliers!

Comme nous nous étions bien amusés sur l’édition l’année dernière, il était évident que Daniel et moi participions encore une fois à cette course urbaine. En plus, en prenant part au Défi de 10km, l'année dernière, nous avions tous les deux eu l’impression de rester sur notre faim à l’arrivée! C’est que cette course, que je qualifierais plutôt de « raid urbain », est tout sauf ennuyeuse! Grâce à ce défi, nous visitons la ville par ses escaliers et autres petites ruelles bien typiques. En choisissant le Super Défi de 16 kilomètres, nous voulions vraiment en savoir plus!

Cette année, le parcours a été bien chamboulé pour exploiter au maximum les trésors de la ville : départ des Plaines d’Abraham, traversée de la cour du Château Frontenac, passage sur la terrasse Dufferin, escalier de la promenade des Gouverneurs (309 marches), cote de la Montagne, escaliers du Parlement, escalier et dessus de la Porte St-Jean, sentiers des murs de la Citadellle, etc. Impossible de voir le temps et les kilomètres passer!

Évidemment nous avons fini par le super escalier du Cap-Blanc (398 marches) à partir duquel était aussi chronométré la meilleure ascension afin de couronner le meilleur grimpeur du Défi. Cette épreuve était suivie par celle du « Meilleur sprinter ». En effet, tout en haut de ce dernier escalier débute le "sprint" vers la ligne d'arrivée, et c'est dans cette dernière portion du parcours, d'environ 800 mètres, qu’est mesurée la vitesse de course de chaque participant.

Cafouillage de départ et résultats

C’est sous une petite pluie fine somme toute agréable, que nous avons pris un départ en fanfare … Nous étions les deux derniers participants du Super Défi … un peu dans la lune … Et ce moment d’inattention m’aura couté mon temps final. Je n’ai pas prêté attention au son du tapis lors de mon passage. La lecture de ma puce n’a donc pas marché pour l’inscription finale des résultats. Et dans la précipitation, je n’ai pas enclenché ma montre immédiatement.

Quand je qualifie cette course de "raid urbain" c'est autant pour la signalisation à suivre et donc la concentration qu'il faut garder tout au long du parcours. Bien qu'il soit rare que nous nous retrouvions seuls (nous étions quand même plus de 1000 coureurs!), les départs lancés au rythme de six coureurs, toutes les 10 secondes, diluent les participants. Or la signalisation était très minime. Ce que j'avais retenu du discours de l'organisateur était de suivre les points verts à terre, et ça m'a été utile à plusieurs reprises. Daniel, lui, a été troublé par le croisement du parcours au niveau du Château de Frontenac et a perdu quelques minutes pour revenir dans la course ... Le nombre de bénévoles sur le parcours était aussi nettement inférieur à l'année dernière, il était donc difficile de se faire valider ... "Raid urbain" aussi parce que nous étions véritablement lâchés dans la ville. Il y avait bien quelques policiers aux intersections des grandes avenues, mais nous devions être responsables de notre propre sécurité.

Bref, nous avons encore eu une belle course et heureusement, j’ai pu rejoindre rapidement ’équipe de Sportstats, qui a finalement réussi à obtenir ma position.