Demi-Marathon International de Québec, dimanche 2 mai 2010

Dimanche dernier, nous étions à Québec pour courir, Daniel le 10km et moi le demi-marathon International de Québec.

J’ai couru un drôle de demi-marathon.

C’est seulement en passant la ligne d’arrivée que j’ai réagi et que je me suis rendue compte de l’absurdité de mon objectif.

Était-ce dû à mon état d’esprit post-Boston?

La préparation pour ce marathon m’a tellement habitée pendant près de trois mois que la participation au demi de Québec, deux semaines plus tard, en était encore trop empreinte.

C’était la première fois que je courais un demi. Après cinq marathons, je ne me formalisais pas sur la distance : eh! juste 21,1 km!

Mais je voulais tout de même un objectif. N’ayant pas réussi à tenir l’allure souhaitée à Boston, je voulais cette fois m’enligner pour maintenir cette allure de 5 minutes au kilomètre. Mais là où ma réflexion dérape, c’est que je voulais intérieurement finir ce demi en 1h40 …

Après un bref calcul, on constate vite que ça ne marche pas.

C’est en regardant ma montre à l’arrivée, que j’ai allumé … 1 heure 45 minutes et 15 secondes. Je ne voulais pas voir ce temps …

Durant la course, j’étais confiante de ma régularité, confiante aussi à partir de la deuxième partie du parcours où je rattrapais pas mal de coureurs (sur les premiers cinq kilomètres, j’avais essayé d’identifier des « lièvres » potentiels, mais ils me filaient entre les mains … mais j’ai pu les trouver en seconde partie du parcours). J’ai été aussi surprise de mon aisance et ma capacité à maintenir le rythme jusqu’à la fin.

J’ai en fait couru un demi à mon allure souhaitée de marathon. Donc logiquement, j’ai fait le temps de passage prévu au 21,1km. Donc logiquement je m’enlignais pour terminer ce demi en 1h45. Et c’est ce que j’ai fait.

Alors évidemment, j’ai été déçue lorsque j’ai vu mon chrono à l’arrivée : ce n’étais pas mon scénario.

Mais maintenant, j’assume. J’assume mon manque de logique.

J’ai un temps de référence qui m’aidera à appréhender et préparer les prochains. Et je compte bien recommencer!